الفرق بين "الثقافة" والعِلم" - la différence entre “étudier” et “etre cultivée”
كيف اختبرت بحياتي الفرق بين "الثقافة" والعِلم"
Voici la traduction de mes deux dernières videos. Spéciale dédicace à Cedrique, la seule qui m’avait écrit qu’elle est intéréssée a une traduction.
C’est un sujet auquel je pense souvent: Comment j’ai expérimenté, à travers ma vie, la différence entre “étudier” et “etre
cultivée”.
Depuis toute petite et jusqu’ à mes 16ans, J’étais connue
comme étant la premiere dans ma classe et dans mon école et l’excellente dans mes études. C’était la seule
chose que les gens connaissaient de moi et à laquelle ils étaient
tellement intéréssés. Elle était tellement importante pour eux et des parents demandaient à leurs enfants d’être comme moi, parce que j’étudias beaucoup et j’avais une capacité a mémoriser.
Mais avec le temps, J’ai découvert et j’ai expérimenté que ce n’est pas le plus important dans la vie, et surtout dans ma
vie.
C’était bénéfique pour moi biensûr, et en même
temps il me manquait beaucoup de choses. A mon avis, ce qui me manquait était plus important qu’être la première…
A 16 ans, ma vie a totalement basculé. J’ai même commencé à échouer à l’école en perdant
ma concentration et ma capacité à mémoriser ou à comprendre ce qui se passait dans la classe. J’ai eu une dépression sévère sans que
quelqu’un se rendait compte. Tout ce que j’ai étudié avant ne m’a
rien servi dans cette période
difficile. Je n’ai pas pu retrouver ma capacité à mémoriser et un besoin vital s’est créé en moi de comprendre d’où viennent les choses et comment je peux m’en
servir.
Après avoir commencé une psychothérapie, j’ai repris mes études à l’université pour développer ce que
j’aime, c-à-d le dessin et la musique.
Difficilement j’ai pris ma license en dessin ou en arts plastiques, et je n’ai
jamais pris ma license en musique. J’ai arrêté et j’ai repris beaucoup de fois mes études au conservatoire, et à chaque fois j’ai eu les mêmes obstacles et les mêmes difficultés. Une voix intérieure était toujours là pour m’assurer
que ma place est ici à condition que
je trouve “le secret”. J’ai constaté qu’il y a beaucoup de secrets pour que la personne trouve sa place
et trouve la méthode dont elle a besoin pour
arriver à son but.
Souvent on me pose la question pourquoi je n’enseigne pas le
dessin. Je n’ai jamais pensé à enseigner le dessin ou les arts plastiques et je n’ai pas cette
confiance. Tout simplement, je ne me souviens pas de ce que nous avons appris à l’institut des beaux-arts. Pour deux raisons:
1- en faisant mes études à l’université, c’était une période compliquée pour moi. J’étais
en crise psychologique énorme. J’étais tiraillée entre mon
desir d’être présente et de profiter
tellement de tout ce que je recevais et ma souffrance profonde de l’autre côté. En réalité c’était vraiment
difficile et compliqué d’aller a l’université et rencontrer un grand nombres de personnes même si c’étaient mes camarades de classe et des professeurs que j’aime. Malgré
tout j’ai pu aller jusqu’au bout et avoir ma license.
Après un petit arrêt, et quand je me suis sentie un peu plus à l’aise en commencant ma carrière de percussionniste, je me suis
retournée pour obtenir mon master en arts plastiques.
En première année de master, je
me suis retrouvée de nouveau en
dépression et en régression
psychologique. J’ai quitté l’université au dernier mois et je n’ai jamais obtenu mon master.
La question qui se pose: Est-ce qu’il y a de différence entre ce temps que j’ai passé à l’université et le temps que j’ai passé toute petite à l’école?
***
2- À l’université j’étais guidée par mes émotions. J’ai voulu apprendre le dessin ou les arts plastiques pour
pouvoir mieux exprimer mes émotions et
toutes ces orages qui tournaient en moi. Mais en réalité, tout est différent: On avait des matières d’études à compléter, des différentes
techniques de dessin à experimenter.
Pour être honnête et vraie, il n’y avait pas de place pour que la personne en
souffrance puisse s’exprimer. D’où vient la 2ème raison pour laquelle je n’ose
jamais enseigner le dessin ou les arts plastiques.
La question ici se pose: Combien nos méthodes d’enseignement (aux écoles et aux universités) apprécient et
respectent que les êtres humains ne sont pas des copies semblables? A un moment
précis, les uns peuvent s’adapter et être en pleine concentration dans
leurs études, et d’autres ont perdu leur concentration et ont un besoin
plus vital à exprimer leurs émotions et leur souffrance en transformant leurs études à des outils.
Moi personnellement, je n’ai pas trouvé cette méthode qui m’aide à profiter de ces matières dans mes études pour exprimer ma vie intérieure. C’était rare et j’en ai profité pour m’exprimer.
Avec le temps, mon expression s’est arrêtée. J’ai eu le besoin de beaucoup plus d’outils pour pouvoir
continuer à m’exprimer. Le peu que j’ai appris à l’université ne m’a plus
servi. Malheureusement je n’ai pas pu profiter de toutes les matières et toutes
les techniques qu’on m’a enseignées, pour cela je suis incapable d’enseigner aujourd’hui à mon tour le dessin ou les arts plastiques.
Pour cela et à un moment donné, j’ai décidé d’apprendre tout de nouveau, toute seule. L’apprentissage n’est
pas le simple fait de mémoriser comme
je faisais toute petite. A mon avis l’apprentissage est tout d’abord une culture
indispensable dans mon domaine et elle est ma capacité à mettre cette culture en pratique
dans ma realité. Il n’y a pas de place en moi pour
les théories que je ne peux pas mettre en application. Pour cela je trouve
qu’il y a une grande différence entre “étudier” et “être cultivée”.
J’ai mis du temps pour prendre cette décision d’auto-apprentissage, et j’avance lentement, mais l’important
c’est que j’ai passé à l’action et je repars de zero. J’ai tout oublié des bases que j’ai appris, ou même je ne les ai jamais comprises.
Aujourd’hui j’ai un besoin vital de bâtir ma culture pour retrouver
ma motivation à dessiner, à exprimer mes pensées, à participer à des
expositions. Je ne peux jamais dessiner pour le simple fait de dessiner ou pour
répondre à la demande d’un client. Dans ma vie
tout est lié à moi, à mon état psychologique et émotionnel et à ma motivation.
Pour dessiner je dois être motivée et touchée profondément. Je me donne ce temps aujourd’hui pour redécouvrir ce monde du dessin et des couleurs pour ensuite redécouvrir l’histoire des arts au fil des âges. Ainsi je redéveloppe ce que je peux offrir au monde de nouveauté. Je cherche toujours à offrir ce qui me ressemble.
En musique, j’ai experimenté les mêmes étapes. J’ai étudié de nombreuses
années au conservatoire sans développer une bonne connaissance. Beaucoup de matières n’étaient pas en lien avec mon domaine de la percussion. J’ai étudié des théories
importantes sans savoir comment elles sont applicables. Aujourd’hui en
auto-apprentissage j’apprends à mieux écouter la musique, à mieux la
comprendre et appliquer tout à la percussion
et à mon instrument le Riq. En musique occidentale, c’est un peu plus
facile car je trouve plus de ressources en lignes. J’ai trouvé un livre qui montre les différentes époques avec des
exemples que je m’entraine à jouer sur mon Orgue…
En musique orientale c’est un peu plus compliqué par manque de ressources. J’ai commencé par retravailler les modes, les comprendre et apprendre à les jouer… Même un percussionniste doit avair une culture musicale
générale. Tout est lié.
***
C’était ma conclusion à partir de toutes ces longues années d’études à l’école, à l’université et au
conservatoire, sans développer la moindre
culture don’t j’ai besoin. La seule culture dont je suis fière de développer est ma culture en psychologie de l’âme, et la vie m’a ogligée à la développer.
Aujourd’hui je me reconnais et je comprends mon fonctionnement
psychologique avec mes points forts et ma faiblesse. Je comprends mieux le
fonctionnement psychologique de l’être humain, ce qui nous fait du bien et ce
qui nous fait du mal. Je suis mieux connectée à la réalité et à la vie. Je ne me laisse plus être affectée par l’exterieur. J’ai la bonne force intérieure aujourd’hui et je
prends le temps pour retravailler ma culture artistique. Ces deux parties de ma
culture influencent l’une l’autre. Ma culture artistique me donne une confiance
en moi dans mes domaines de dessin et de musique, me donne un élan et le désir d’être présente en societé et dans la
societé artistique plus précisèment. A un
moment donné j’ai perdu toute motivation d’être
présente avec des artistes, de participer à des concerts et à des
expositions, même j’ai arrêté d’enseigner la
musique. Aujourd’hui, et après avoir osé de poser une question à mes abonnés, la vie m’a offerte
cette opportunité de donner une
formation et accompagner des débutants pour apprendre
à jouer le Riq.
Ma méthode d’enseignement
profite bien de tout ce que j’ai expérimenté dans ces
longues années “d’études sans culture”. Ces années se caractérisent par un état psychologique précis et par le manque de méthode qui me convenait et qui convient aux personnes en troubles
psychologiques et émotionnelles.
Aujourd’hui, ma méthode d’enseignement
ou d’accompagnement est basée sur l’art et
la psychologie en même temps. Je ne peux pas manquer de confiance en moi et
apprendre à jouer n’importe quel instrument de
musique, ou participer à des concerts
et des expositions etc. Une bonne méthode doit respecter mon humanité, respecter mon cerveau qui avance petit à petit, respecter ma capacité de comprehension pour mieux
comprendre d’où vient chaque exercice et où il m’emmenera.
En longues années d’etudes je
n’ai pas abouti à mon but de
bien apprendre le dessin et la percussion. Pour cela j’ai décidé de créer moi-même cette méthode don’t j’ai
besoin et qui me convient, en profitant de tout ce que j’ai vécu et j’ai expérimenté. Je ne peux pas vivre si je ne trouve pas la méthode qui me convient. Je ne peux pas continuer à chercher cette méthode dans les
conservatoires et les universités sans la
trouver. J’ai été obligée de créer et de développer
moi-meme cette méthode. Je me
suis inspirée des mauvaises méthodes et en même temps des bonnes personnes qui m’ont aidée. Il y avait sur mon chemin aussi de bons enseignants mais leurs méthodes avaient besoin d’un peu de réglage pour me convenir.
Et comme d’habitude je regarde des vidéos et j’écoute des spécialistes qui parlent de certains sujets non traités aux universités et aux
conservatoires, surtout le sujet de “l’organisation”. Savoir S’organiser fait
partie de la culture. On ne peux pas briller sans s’entrainer à respecter notre temps et celui des autres. J’ai tant souffert dans
ce sujet de l’organisation et cela a impacté mon engagement à l’université et avec les personnes avec lesquelles j’ai travaillé. Heureusement que la vie a mis sur mon chemin des personnes qui m’ont
aidé a régler mes
difficultés d’organisation.
Je suis en gratitude aujourd’hui parce que j’ai trouvé un certain ordre dans ma vie pour pouvoir retravailler ma culture
artistique et humaine, comme j’ai pu travailler ma culture psychologique. J’apprends
de nouveau à dessiner et en même temps je
continue à créer ma formation de percussion. Je suis la premiàre à m’entrainer grâce à cette méthode, pour permettre ensuite aux autres d’en profiter, surtout
ceux qui traversent certaines difficultés semblables aux miennes.
***
- Si vous traversez, comme moi, des difficultés dans n’importe quel aspect de votre vie, je vous assure que ce
tunnel n’est pas fermé et un jour il
va s’ouvrir, tant que vous avez le désir d’arriver au bout. La lumière est en vous mais peut être que
vous ne trouvez pas la bonne méthode qui vous
aide à rejoindre cette lumière. Ne baissez pas les bras, continuez à chercher, continuez à écrire tout ce que vous traversez,
pour créer vous-même ce que vous cherchez. Grâce à votre méthode vous
retrouverez la paix et vous la donnerez à d’autres qui en ont aussi besoin.
***
Merci à tout être
humain qui arrive à ne pas abandonner.
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